Les SENIORS DES RSV EN DEPLACEMENT A GRANVILLE

       Chateaubriand aurait pu écrire: "Et le Couesnon dans sa folie laissa passer les RSVistes en Normandie". Pas de droit de péage, nous avons franchi sans bourse déliée l'octroi du Couesnon à l'aller et au retour! C'était pour la bonne cause: faire découvrir à ceux qui ne le connaissait pas le Links de Granville. Même s'il a fallu se lever tôt, les conditions climatiques étaient presque idéales pour taper la petite balle blanche sur des Fairways et des Greens parfaits mais ouverts à un vent de Sud Force 3 qui n'a pas molli pendant les 5 heures de parcours.

          Le Golf est donné pour un PAR de 72, 6 joueurs ont tapé moins de 100, 21 entre 100 et 110 (le ventre mou), 7 entre 110 et 120  et 5 ont dépassé les 120. Rien que de très normal sur 39 participants et pour un parcours qui présentait quelques difficultés de repérage. Sans compter que certains en ont un peu rajouté. Ainsi sur un Fairway on a vu partir une balle vers un drapeau qui n'était pas le bon! Autre anecdote savoureuse entre joueurs d'un même groupe: Pendant que l'élément féminin se rendait et se préparait sur son départ de ses "Rouges", quelle ne fut pas sa surprise de voir ses partenaires masculins taper leur balle vers un green à l'opposée du sens du Fairway et avec réussite car elle était tombée sur le Green qui évidemment n'avait rien à voir avec le trou de départ! Il y a eu aussi des petits roublards qui ont cru participer au Grand Prix de la Générosité en annonçant avec leur score des "balles dans l'eau". Etonnement des organisateurs qui n'ont vu évidemment aucune mare sur ce parcours dunaire. Rire dans l'assistance! ET même le chef du restaurant a été de sa pointe d'humour quand il a mis sur la table une bouteille de St Emilion "Grand Cru" destinée, a-t-il précisé, à récompenser celui qui détenait le plus grands nombre de coups. D'aucun regrettait presque d'avoir été meilleurs!

          Donc bonne humeur générale et un niveau sonore autour des tables qui dénotait le plaisir de cette convivialité.

                    Jean-Yves